mercredi 12 décembre 2007

ne pas vieillir dans le naufrage
mettre la chose sur les rails avant la fin

lundi 10 décembre 2007

De l'usage d'un vieux dicton

Tourner 7 fois sa langue dans sa bouche, j'en connais qui feraient mieux de le faire. Ne pas oublier les prisonniers/ères injustement retenus que oui, mais les 3 millions de travailleurs pauvres en France, les millions de personnes qui ne survivent que grâce aux Restos du coeur, au Secours Populaire/catholique... ceux-là on peut les oublier, ils ne rapportent aucune voix, pire ils appartiennent à ces couches de la société dites dangereuses.

Real Politik quand tu les tiens

D'aucuns s'enflamment contre la visite du colonel, à juste titre, au nom des droits de l'homme.
Mais peut-il en être autrement dans un pays où, au nom du droit des plus riches à être encore plus riche, on leur fait des cadeaux et où on fait par exemple payer aux anciens non imposables (et dieu sait s'il faut avoir peu pour l'être), la moitié mes aieux seulement par pure charité, la redevance télévisuelle?
Comment parler des droits de l'homme dans un pays qui ne les respecte que formellement : les contrôle incessants des jeunes, surtout ceux qui ont un certain type, les licenciements boursiers qui détruisent les gens pour que certains aient droit à 20% de retour sur investissement, où l'on ne parle plus des humains mais de Capital humain (A Bihr, Le Monde diplomatique,12/2007) comme on a du capital immobilisé dans le stock ou un capital immobilier, etc? Alors quelques prisonniers politiques en plus ou en moins...

Il est peut-être temps que reviennent Robin des Bois et autres Arsène Lupin mais celui que nous prenions nos affaires en main est sûrement là.